Login

Bioéthanol Au beau fixe

Le SP95-E10 et le Superéthanol-E85 connaissent de fortes croissances.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

En 2017, pour la première fois depuis dix-sept ans, les immatriculations des véhicules neufs à motorisation essence ont dépassé celles du diesel. Une tendance qui devrait perdurer grâce à une fiscalité favorable et qui profite largement à la filière bioéthanol. « Le SP95-E10 (avec jusqu’à 10 % de bioéthanol) est devenu, en 2017, la première essence de France devant le SP95, avec une part de marché de 38,8 % et une hausse de plus de 3 points en un an », a annoncé Sylvain Demoures, secrétaire général du SNPAA (1), à la presse le mardi 30 janvier. Il estime que le SP95-E10 dépassera le seuil de 50 % de parts de marché des essences dans moins de deux ans.

Un succès porté par plusieurs raisons : 97 % des véhicules essence sont compatibles avec le SP95-E10, 61 % des stations en proposent avec un bon maillage sur la France et, enfin, un prix 4 à 5 centimes d’euro moins cher que le SP95. Ce qui permet, « malgré une légère surconsommation, un gain net de 2,8 centimes/l en faveur de l’E10 » , précise Sylvain Demoures.

Succès pour l’E85

Même contentement du côté du Superéthanol-E85 (avec jusqu’à 85 % de bioéthanol), qui affiche une très forte croissance de ses volumes : + 23 % par rapport à 2016, pour atteindre une part de marché des essences de 1,2 %. « Grâce à la publication de l’arrêté d’homologation des boîtiers Superéthanol-E85 publié en décembre dernier, nous nous attendons à nouveau à une forte croissance des volumes en 2018, de l’ordre de 25 % », prédit Sylvain Demoures. Autre argument en sa faveur : c’est aujourd’hui le carburant le moins cher à, en moyenne, 0,69 €/l. 11 % des stations le proposent, soit bientôt 1 000 stations, facilement localisables grâce à l’application « Mes stations E85 ».

Florence Mélix

(1) Syndicat national des producteurs d’Alcool agricole.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement