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Entre céréaliers et éleveurs L’AGPB veut davantage de synergies

Sur fond de guerre en Ukraine, le syndicat des producteurs de blé souhaite « construire des ponts » entre filières animale et végétale.

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Au sein de la ferme France, il faut « veiller aux synergies entre le monde animal et le monde végétal », a annoncé Éric Thirouin, le président de l’Association générale des producteurs de blé (AGPB), association spécialisée de la FNSEA, réunie en congrès à Paris le mercredi 8 juin.

« Les perturbations des marchés liées à la guerre en Ukraine nous invitent à accélérer nos réflexions », a-t-il souligné. « Une piste à creuser » est, selon lui, les incitations fiscales, « qui permettraient de proposer, sur la base du volontariat, des dispositifs gagnants-gagnants entre céréaliers et éleveurs », a-t-il expliqué.

Expérimentation en filière porcine

« Nous allons y travailler dans les prochaines semaines, avec l’ensemble des associations spécialisées », a-t-il promis. Le cas échéant, une expérimentation « sur un prix moyen pluriannuel » pourrait être lancée avec la filière porcine « qui a une certaine habitude de contractualisation ».

Ce sujet a d’ailleurs été abordé avec le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, invité pour le déjeuner. Pour Éric Thirouin, il faut « débloquer ce frein culturel à s’engager sur plusieurs années entre céréalier et éleveur ».

Justine Papin

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