Moitié nord de la France Une moisson en demi-teinte
Les récoltes de céréales et de colza se terminent sur la moitié nord de la France et parfois déçoivent par rapport à ce qui était attendu.
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À la mi-août, quelques parcelles de blé, d’orge de printemps et de colza restent encore à récolter en régions Hauts-de-France, Île-de-France et Grand-Est : « Cette moisson de deux mois aura été décidément très longue », commente ainsi un opérateur de ces secteurs.
En Bretagne et Basse-Normandie néanmoins, les blés ne sont récoltés au mieux qu’à hauteur de 60 % et les triticales sont tout juste démarrés. Les rendements sont globalement corrects pour le blé tendre, mais déçoivent dans certains secteurs par rapport à ce qui était attendu. « Tout est moyen, sans gros échec mais sans record non plus », rapporte ainsi un opérateur de Lorraine. Même déception pour l’orge de printemps en Bretagne, dans la Marne ou dans l’Aisne, et un maintien dans la moyenne en Normandie et en Île-de-France.
En colza, c’est une bonne surprise pour la Bretagne, la Normandie et l’Île-de-France, à l’inverse de certains secteurs du Grand-Est et des Hauts-de-France, où les rendements chutent localement à 30 q/ha, en plus des retournements qui ont eu lieu au printemps.
PS faibles en blé et orge
Le problème majeur pour le blé tendre est le PS, surtout pour les derniers volumes récoltés (73-74 kg/hl par exemple dans l’Oise). Les protéines sont dans les normes et le temps de chute de Hagberg plutôt préservé. Sur orge de printemps, le PS s’avère aussi parfois faible, tout comme le calibrage.
La récolte du pois s’annonce difficile (cultures couchées) et des germinations sont localement reportées. Enfin, certains opérateurs évoquent des problématiques de salissement (liserons, ray-grass) du fait des récoltes tardives et de beaucoup de casses de matériels, amenant à la nécessité de réfléchir sur l’organisation des chantiers à venir.
C.F, H.P. et C.S.
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