Login

Dégâts de gibier Comment faire appel à un louvetier

Les louvetiers peuvent être autorisés à pratiquer des tirs de nuit sur les sangliers. © Christian Watier

Pour limiter les dégâts sur les cultures, les préfets peuvent délivrer des dérogations pour la destruction du gibier aux lieutenants de louveterie.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Patrick Pluchet, lieutenant de louveterie, est autorisé par la préfecture de l’Eure à organiser des tirs de sangliers. « Une fois que l’arrêté est pris, on peut intervenir quand on veut », rapporte-t-il. Le louvetier doit prévenir, au moins 24 h avant chaque opération, la direction départementale des territoires (DDT), la fédération départementale des chasseurs, l’Office français de la biodiversité (OFB) et la gendarmerie.

Contacter sa préfecture

Pour les sangliers, les lieutenants de louveterie peuvent pratiquer les tirs de nuit. « C’est efficace et on arrive à limiter les dégâts », précise Patrick. Les techniques utilisées varient en fonction de l’espèce concernée. Pour bénéficier de l’intervention d’un louvetier, l’agriculteur ayant subi des dommages doit se tourner­ vers la préfecture. Celle-ci prendra alors un arrêté dérogatoire et contactera­ le louvetier concerné.

Dans l’Eure, il y a dix-sept lieutenants bénévoles avec chacun leur circonscription d’action et « animés par la passion », selon les mots de Patrick. Pour être lieutenant de louveterie, il faut poser une candidature lorsque des places se libèrent. Dans le département de l’Eure, trois postes étaient à pourvoir à l’automne 2019. Quatorze candidats se sont présentés.

Plusieurs conditions doivent être réunies (lire l’encadré). Les postulants sont reçus par la fédération des chasseurs, la DDT, l’OFB et la chambre d’agriculture, qui contrôlent leurs compétences.

Suzie Terrier

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement