Gel de début avril Le recensement des dégâts est en cours
L’arboriculture serait la filière la plus touchée. En grandes cultures, l’impact varie selon la précocité et l’état sanitaire.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Le gel a touché une grande partie de l’Hexagone dans la nuit de dimanche à lundi. Des températures record ont été atteintes, sous la barre des - 5 °C dans plusieurs départements. Difficile pour l’instant d’en chiffrer les dégâts, mais l’arboriculture serait particulièrement touchée, notamment en prune où le stade petit fruit était déjà atteint. « Nous sommes assez pessimistes avec une situation au moins aussi grave que l’année dernière », signale un conseiller de la chambre d’agriculture du Tarn-et-Garonne. Quant aux pommes, leur stade moins avancé pourrait être salvateur.
Sur céréales, les inquiétudes portent surtout sur les zones les plus précoces comme l’Ouest et le Berry. « Il peut y avoir des dégâts foliaires, notamment sur les orges de printemps, et aussi sur les épis », signale Arvalis.
Risques sur épis
Le colza a une certaine capacité de compensation mais des doutes subsistent dans les situations où le charançon de la tige n’était pas maîtrisé. L’épisode neigeux de vendredi dernier a aussi provoqué de la verse. Enfin, plus de peur que de mal pour la betterave, avec néanmoins des pertes de pied attendues dans les zones les plus gélives des parcelles.
C.S., I.E.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :