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Rapport de l’ANSES Difficile de trouver des alternatives au cuivre

Le principal obstacle à la réduction de l’emploi du cuivre est la faible disponibilité d’alternatives apportant une protection comparable.

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Les produits cupriques doivent faire l’objet d’une évaluation comparative pour chaque usage afin de leur trouver de potentiels substituants.

Un rapport de l’Anses (1) dresse un premier état des lieux sur les alternatives chimiques et non chimiques au cuivre. Le principal frein à la réduction de son emploi est la faible disponibilité d’alternatives apportant un niveau de protection comparable. Selon l’Anses, « l’utilisation du biocontrôle permettrait de diminuer les quantités de cuivre, mais son efficacité limitée ne permettrait pas de le substituer complètement à celui-ci. »

Complexité en bio

La situation est plus complexe pour les filières bio, car en conventionnel, les substances actives présentent un niveau d’efficacité comparable et même supérieur à celui du cuivre, ajoute l’Anses. Toutefois, le retrait de certaines molécules contribuerait à faire augmenter la place de celui-ci dans ses filières, tout comme la hausse attendue de la part de surfaces bio.

Les alternatives reposent donc sur la combinaison de différentes méthodes, ce qui pourrait nécessiter un accompagnement technique des agriculteurs (OAD, formations…) et occasionner des coûts supplémentaires.

Céline Fricotté

(1) Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.

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