Fertilisation et Qualité de l’air Des techniques « pas suffisantes »
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Moins d’urée et de solution azotée au profit de l’ammonitrate : pour l’Unifa (1), la substitution des formes d’engrais les plus émissives en ammoniac est nécessaire pour remplir les objectifs de réduction fixés par la France (- 31 % d’ici à 2030). « L’enfouissement de l’azote et l’utilisation d’inhibiteurs d’uréase sont des mesures qui vont dans le bon sens, mais elles ne sont pas suffisantes », assure Renaud Bernardi, président de l’Unifa, qui a présenté le 12 mars les conclusions d’une étude menée avec le Citepa (2). Sans en dévoiler davantage, l’Unifa glisse que d’autres formes d’azote sont à l’étude et pourraient contribuer à ces évolutions.
À noter : cette étude fait porter l’effort au seul secteur de la fertilisation azotée, et ne prend pas en compte les évolutions concernant le secteur de l’élevage. Ce dernier représente 64 % des émissions d’ammoniac.
H. P.
(1) Union des industries de la fertilisation.
(2) Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique.
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