Mutagénèse Bataille autour des variétés Clearfield
BASF dénonce la « surenchère » de la Confédération paysanne dans son opposition aux variétés de colza et de tournesol tolérantes aux herbicides.
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La Confédération paysanne ne désarme pas. Près d’un mois après que le Conseil d’État a considéré, le 7 février, les organismes obtenus par mutagénèse dirigée et mutagénèse aléatoire in vitro comme OGM, le syndicat a envoyé une lettre ouverte aux producteurs les alertant sur les variétés de colza Clearfield et de tournesol Clearfield Plus, rendues tolérantes à l’herbicide imazamox de BASF. Il revendique « le droit de savoir comment ont été obtenues les variétés commercialisées. Avant toute mise sur le marché, l’industrie semencière doit avoir l’obligation de déclarer quelles techniques ont été utilisées, écrit le syndicat. S’il s’agit de techniques produisant des OGM réglementés, elles doivent être soumises à autorisation préalable et à étiquetage OGM. »
Flou juridique
BASF dénonce une « campagne d’intimidation » et une « surenchère » de la part de la Conf’. Pour la firme, le syndicat a créé une « cacophonie juridique » sur ces variétés. BASF insiste notamment sur le fait que les variétés de tournesol Clearfield Plus ont été obtenues « par des techniques de mutagénèse in vivo et non in vitro, comme l’indique la Confédération paysanne ». Et de préciser qu’elle a envoyé aux autorités les publications scientifiques, notamment canadiennes, décrivant ces méthodes d’obtention.
I.Escoffier.
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