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SDHI Pas d’alerte sanitaire selon l’Anses

Alors que les demandes d’interdiction se suivent, l’Anses réaffirme qu’aucun élément ne justifie une réévaluation des fongicides SDHI.

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«Aucun élément ne justifie une éventuelle réévaluation en urgence des autorisations de mise sur le marché des fongicides à base de SDHI », a réaffirmé Roger Genet, directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), le 23 janvier, lors d’une audition au Sénat. Celle-ci s’inscrit dans un cadre mouvementé. Le 21 janvier, les associations Générations futures, Nous voulons des coquelicots et France nature environnement (FNE) ont indiqué avoir demandé par courrier à l’Anses « d’abroger les autorisations de mise sur le marché (AMM) » de trois fongicides à base de SDHI (1), sans quoi elles saisiront le tribunal administratif de Lyon. Face à cette pression, l’UIPP (2) a déploré « une action fondée sur une lecture excessive du principe de précaution ». Le collectif Sauvons les fruits et légumes a dénoncé « une incroyable manipulation de l’opinion publique ».

Par ailleurs, dans une tribune parue dans Le Monde daté du 22 janvier, 450 scientifiques ont appelé à l’arrêt de l’usage des SDHI, à la lumière de « nouvelles données scientifiques » qui « renforcent [leur] grande inquiétude ».

I.E. et H.P.

(1) Librax (BASF), Keynote et Aviator (Bayer). (2) Union des industries de la protection des plantes.

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