Biotechnologies Adapter la directive européenne
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Si elle n’adopte pas rapidement les nouvelles biotechnologies, l’Union européenne (UE) met son agriculture et son autonomie en danger. C’est ce que redoute l’AFBV (1) qui organisait un colloque à Paris, le 17 octobre sur le thème : « Les biotechnologies végétales face aux défis de la protection des cultures ». Pour l’association, il faut que l’UE s’ouvre à « toutes les technologies nouvelles permettant de réduire les utilisations de produits phytos ». Y compris à l’édition génomique, technique permettant de modifier de manière ciblée l’ADN d’une plante en un site précis de son génome.
Compte tenu de « l’urgence de trouver une solution », l’AFBV s’est associée à d’autres associations européennes, et notamment la WGG en Allemagne. « Non pas pour demander une nouvelle directive, mais pour proposer à l’UE quelques adaptations ciblées de la directive 2001/18 régissant les OGM », explique l’AFBV. Elle propose de regrouper les produits végétaux obtenus en quatre catégories, selon notamment le type d’allèle concerné par l’édition de gène. L’association demande que ces catégories soient exclues de la 2001/18 et soumises aux règlements applicables aux plantes issues de la sélection traditionnelle.
I. E.
(1) Association française des biotechnologies végétales.
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