Serbie Une présence française trop timid Serbie Une présence française trop timide

Chaque année à la mi-mai, 100 000 visiteurs et professionnels se pressent au salon de l’agriculture de Novi Sad, au nord de la Serbie. Pour la première fois, l’agence publique de développement Business France y tenait un stand, accompagnée d’entreprises françaises du secteur agricole : CTH nutrition, Axiom (sélection porcine), Bepco (accessoires tracteurs), le GIE Blonde d’Aquitaine, RCY (équipements PVC). Sans oublier la coopérative Axéréal, qui y a développé une filiale depuis dix ans, le fabricant d’aliments Sanders qui y possède une usine, et le Crédit agricole, implanté en Serbie depuis 2005.

Évelyne Mavrikios, conseillère export chez Business France pour l’Europe du Sud-Est s’efforce de faire se rencontrer opérateurs, commerciaux et décideurs : « Nous cherchons à motiver les entreprises françaises à être présentes sur ce salon, mais c’est difficile ! L’an prochain, nous espérons venir avec des organismes de sélection de races bovines françaises. »

Besoins de matériel

La présence française est encore discrète. « La Serbie est un pays proche de la France, mais mal connu et donc insuffisamment prospecté », regrette Carlos de Cordoue, manager du Crédit agricole en Serbie. Pourtant, selon lui, « le pays est en plein développement et les exploitations ont de gros besoins en matériel. Il y a une demande pour des tracteurs de plus petite taille qu’en France. »