Login

Limousin Les éleveurs de la Celmar communiquent en direct

Le dimanche 2 septembre, la première Route des fermes a permis d’accueillir près de 400 personnes sur sept exploitations bovines.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

«J’aime mon métier. J’en suis fier et je n’ai rien à cacher, annonce William Bouloir devant un groupe de personnes venues visiter son exploitation, le dimanche 2 septembre. Je me suis volontiers engagé dans le programme de communication mis en place par notre coopérative, la Celmar (1), afin de défendre notre savoir-faire et nos valeurs. » S’ensuit une visite du Gaec d’Huviers au Grand-Bourg (Creuse), qui abrite 110 vaches limousines. Tous les produits sont engraissés pour les filières de qualité label rouge et label Beter Leven. Avec 152 hectares, dont 100 ha d’herbe et 52 ha de céréales, l’éleveur, associé à sa mère et employant un salarié, est quasiment autonome pour l’alimentation de ses animaux. Seul le tourteau de colza est acheté à l’extérieur.

« Etre éleveur, c’est prendre soin de ses animaux », explique William Bouloir au fil de la visite de ses bâtiments. Ses réponses aux nombreuses questions posées sur l’alimentation, le rôle des cornadis, l’écornage, la traçabilité… sont claires. Un couple et leur jeune enfant apprécient ces échanges instructifs : « Nous voulons manger bien et bon, et nous soutenons les initiatives allant dans ce sens. »

Jean-Pierre et Andrée, enseignants retraités, se trouvent confortés dans leur soutien à une agriculture raisonnée, « pleine de bon sens ». Ils découvrent aussi les vertus d’une ration mélangée avec des matières premières produites sur l’exploitation.

Parler sans filtre

À la suite d’une étude des attentes des consommateurs et une réflexion sur le « Pacte pour un engagement sociétal » d’Interbev, la coopérative de la Celmar à la Souterraine (Creuse) a initié une stratégie de communication sur trois ans, axée sur les thèmes de l’environnement, du bien-être animal et de la qualité, et de la sécurité alimentaire. « Les éleveurs doivent pouvoir parler sans filtre de la qualité de leurs produits auprès du grand public. Ils n’ont rien à cacher ! », explique Caroline Surleau, directrice de la coopérative. 55 % de la production des 485 adhérents bovins et 149 adhérents ovins est vendue sous signe de qualité. En 2017, les éleveurs bovins de la coopérative ont été les premiers apporteurs nationaux en label rouge limousin. « Les éleveurs sont respectueux de l’environnement et soucieux du bien-être animal. Il est temps qu’ils prennent la parole », souligne Jean-Christophe Dufour, président de la Celmar.

(1) Coopérative des éleveurs de la Marche.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement