Tour de plaine Le manque d’eau affecte les cultures
Si le gel de la fin d’avril a localement provoqué beaucoup de dégâts dans les cultures d’hiver, le plus préoccupant reste la sécheresse.
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Les pertes de rendement liées au gel qui a touché les cultures la dernière décade d’avril (1) sont encore difficiles à évaluer. Les situations sont très contrastées selon les zones, et même à l’intérieur des parcelles. Le plus gros impact des basses températures sur les épis et leur fertilité est observé dans l’est de la France sur les orges d’hiver, même si d’autres régions sont touchées plus localement.
Des grains manquent à l’appel dans les épillets. « Il y aura de la casse, mais on ne le saura qu’à la moisson », alerte un technicien dans l’Aube. Les blés semblent mieux s’en sortir, même si certains sont touchés à 50 %. Quant aux colzas, ceux qui se sont bien implantés à l’automne et n’ont pas souffert du gel présentent un bon potentiel. Pour les autres, le rendement s’annonce moyen.
Nombre d’épis faible
Désormais, c’est le remplissage des grains qui inquiète les opérateurs, au vu de la sécheresse qui sévit dans certains territoires de la Champagne-Ardenne, de la Lorraine, de la Bourgogne, du Poitou-Charentes, du Midi-Pyrénées, de la Picardie… Avec à la clé des pertes de talles et un nombre d’épis parfois faible. Il y a eu des orages mais pas partout. Du coup, c’est très hétérogène et cela ne devrait pas suffire à sauver les parcelles dans les sols les plus superficiels, d’autant que les températures ont été élevées à la fin de mai.
Les orges de printemps sont aussi impactées, notamment les plus tardives. La situation dans les Pays de la Loire, le Pas-de-Calais, l’Ain est meilleure, avec des averses certes insuffisantes mais régulières.
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