Besnoitiose Un appui technique et financier pour l’éradication
Pour favoriser l’élimination des bovins infectés et limiter la diffusion de la maladie par un dépistage des animaux, les groupements de défense sanitaire (GDS) ont décidé de verser une aide de 100 € par animal infesté éliminé et de 6 € par analyse réalisée en sortie de foyer, et ce jusqu’en 2020, à partir de leur Fonds national de mutualisation.
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« La besnoitiose, maladie parasitaire des bovins transmise par des insectes piqueurs (taons, stomoxes), connaît une forte extension en France et en Europe depuis quelques années, rappelle GDS France. Longtemps présente dans le sud-est de la France, la maladie a récemment été diagnostiquée dans le nord et l’est. » Il n’existe aucun vaccin disponible en France ni traitement curatif.
Une transmission via l’introduction d’un animal contaminé
Cette maladie est non transmissible à l’homme, mais elle a un impact économique lourd pour les élevages atteints : frais de soin et de dépistage supplémentaires, moins-value commerciale, réforme précoce des animaux atteints et mortalité. La transmission se fait généralement via l’introduction d’un animal contaminé dans un élevage.
Le réseau a donc décidé ce plan de soutien, lors de son assemblée générale le 14 avril 2017 à Lille, pour « accompagner les éleveurs techniquement et financièrement dans la lutte contre la besnoitiose », a annoncé GDS France dans un communiqué.
Les éleveurs concernés peuvent se rapprocher de leurs GDS pour plus d’informations.
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