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Trophée national des lycées agricoles / 2017 L’équipe d’Aurillac dans les starting-blocks pour le TNLA

© M. Roque-Marmeys

C’est la dernière ligne droite pour les 300 jeunes engagés dans le concours. L‘équipe d’Aurillac témoigne.

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Monter à Paris avec une vache préparée par ses soins et représenter sur le grand ring du Salon international de l’agriculture, son lycée, son pays et sa race préférée est un rêve ! Un rêve que concrétiseront Élise, Morgane, Mathilde, Lucas, Géraud, David et trois suppléants, Rémi, Mathilde et Joris, pour le lycée Georges Pompidou d’Aurillac (Cantal).

Une équipe soudée

« L’équipe est soudée, volontaire et très autonome », se réjouit Magali Bugeia, enseignante de français et d’anglais, qui encadre avec enthousiasme l’équipe cantalienne depuis les premières participations du lycée en 2013. Avec 300 élèves issus d’une cinquantaine d’établissements agricoles, comme celui de Cibeins dans l’Ain, ils concourront au Trophée national des lycées agricoles (TNLA) du 1er au 5 mars prochain.

Depuis la sélection des élèves en octobre, les exigences ne faiblissent pas. « Nous ne supportons aucune dérive, que ce soit dans les résultats scolaires ou le comportement, commentent Jean- Pierre Chaput et Hervé Castanier, respectivement proviseur et CPE. L’équipe doit être exemplaire. » Il a donc fallu trouver le temps de tout faire et de bien le faire : l’affiche, le blog, la vidéo, apprendre son texte, dont une partie en anglais, rechercher des sponsors.

Préparer Irène

Sans oublier de préparer Irène, une salers de 5 ans, choisie pour sa docilité et sa conformation. Un choix cautionné par David Fourtet, éleveur sélectionneur de salers, parrain de l’équipe. « Épaulés par Hervé Toubert, responsable du troupeau du lycée, nous lavons et entraînons Irène plusieurs soirs par semaine. Nous répétons notre présentation tous les mercredis, commentent joyeusement les éleveurs en herbe, dont certains ont le bac à réussir en juin. Nous sommes un peu stressés, mais surtout heureux et fiers de cette participation. Il nous tarde d’y être ! »

Les éleveurs de salers les soutiendront tout au long du salon. Familiarisés à une quatrième ou cinquième place, les Cantalous rêvent de monter sur le podium.

Retrouvez aussi le TNLA sur Facebook et sur Twitter avec #TNLA2017.

Monique Roque-Marmeys

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