Asperges Le robot récolteur remplace 70 salariés

En agriculture, les meilleures idées d’automatisation sont souvent inspirées par de gros problèmes de main-d’œuvre. C’est le cas des deux frères Ad et Marc Vermeer et de Therese Van Vinken, l’épouse du premier. Confrontés à de grosses difficultés de recrutement et de formation pour la récolte des asperges blanches, ils ont profité des compétences en électronique de Marc pour développer un robot de récolte.

Un signal électrique

Toute la difficulté de ce type de robot est dans l’identification. Pour repérer la présence d’une asperge, le robot envoie un signal électrique dans le sol. Des capteurs plantés au même moment identifient la distance qui les sépare de l’asperge. Cette dernière conduit très bien l’électricité puisqu’elle contient une grande quantité d’eau. C’est la différence entre la teneur en eau de l’asperge et celle du sol qui permet de détecter le légume.

Un dispositif mécanique, semblable à l’outil utilisé pour la récolte manuelle, se charge ensuite de soulever l’asperge et de la charger. Selon Therese Van Vinken, sur un chantier de grande ampleur, le robot est capable de remplacer jusqu’à 70 salariés. Le premier robot vendu par la toute jeune société a trouvé preneur en France et tourne actuellement quelque part dans le Sud-Ouest.

[summary id = "10044"]