« Un automoteur de 400 ch pour épandre l « Un automoteur de 400 ch pour épandre le lisier »

C’est en chaussettes, qu’Anthony Wypart conduit son automoteur. « Tout se gère depuis le poste de conduite », annonce-t-il. L’entrepreneur dispose de trois équipements d’épandage : un pendillard de 15 mètres, un fertiliseur à disques de 12 mètres et d’un outil de travail du sol à disques de 6 mètres. « C’est ce qui rend le Vredo polyvalent », explique Anthony.

Ce jeune entrepreneur de vingt-neuf ans est installé à Suscevaz, en Suisse. Il possède deux automoteurs Vredo, dont un de 17 m³, et ce modèle VT 3936, de 19 m³. « Je réalise l’intégralité de mes prestations de service en épandage avec les automoteurs. J’utilise beaucoup moins la tonne à lisier », précise-t-il.

Le Vredo lui apporte confort, rendement de chantier et souplesse. Le véhicule repose sur deux ponts moteurs et directionnels. Le long châssis à poutre centrale porte la cuve de 19 m³ et la cabine montée à l’avant. Le relevage avant supporte tout l’équipement de pompage, comprenant le bras, le broyeur et la pompe à lobes. L’équipement d’épandage est attelé au relevage arrière.

Crabe et télégonflage

Les clients apprécient l’automoteur pour son respect des sols. Le Vredo est monté en pneumatiques de 1 050 mm de large. Sur la route, les quatre roues sont directrices, mais au-delà de 20 km/h les roues arrière se verrouillent. « Une fois le gabarit en main, travailler avec cet engin est un jeu d’enfant », affirme l’entrepreneur.

Au travail, la marche en crabe évite que les roues n’empruntent la même trace, ce qui limite la compaction. Dans les champs, la pression est proche d’un bar, grâce au télégonflage. « Malgré ses 35 tonnes, l’automoteur ne marque pas les prairies. Pour ma part, je suis confortablement installé en cabine, aussi bien que dans mon canapé », plaisante Anthony.

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