« Le pâturage tournant est un atout maje « Le pâturage tournant est un atout majeur »
Didier Auclair améliore chaque année sa technique de gestion de l’herbe, qu’il a adoptée au début des années 2000 en participant à des formations.
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Didier Auclair fête sa quinzième année d’expérience de la méthode Herbo-LIS®. À la tête de 45 vaches allaitantes et 120 brebis sur 78 hectares de prairies, à Buxières-les-Mines, dans l’Allier, il n’est pas près d’abandonner la technique de gestion de l’herbe. Cette dernière joue un rôle important pour l’autonomie de l’exploitation. « J’ai adopté le pâturage tournant à la suite d’une formation suivie avec un groupe d’éleveurs de mon secteur, dans les années 2000, souligne-t-il. Au départ, nous étions sceptiques sur la méthode, qui nous paraissait très théorique, mais nous avons rapidement constaté que nous pouvions éviter de gaspiller de l’herbe. »
Depuis 2014, Didier participe à de nouvelles formations collectives organisées par sa coopérative, la Sicaba (1), pour échanger sur la méthode, faire part de son expérience et améliorer ses pratiques. Les sessions se déroulent sur quatre jours (voir encadré).
Des prairies plus productives
Avec le recul, Didier s’est aperçu que ses prairies étaient plus productives grâce au pâturage tournant. « Le couvert est plus dense », indique-t-il. L’herbe offerte aux animaux, toujours de qualité, impacte positivement les performances zootechniques. Au fil des années, Didier a affiné sa pratique. De 5 à 6 paddocks par lot, il est passé à 11 sur l’un des lots.
« La valorisation de l’herbe est primordiale pour la performance économique des exploitations de nos adhérents, souligne Olivier Melloux, technicien de la Sicaba. D’où notre engagement dans ces formations pour lesquelles nous avons obtenu des aides de FranceAgriMer. » Dix pour cent, soit20 euros par séance , restent à la charge des participants. Tous estiment que la formation est un outil précieux pour s’approprier la technique. Quant au coût, « c’est un investissement à raisonner, comme celui des échographies », estime Didier.
(1) La Société d’intérêt collectif agricole de Bourbon-l’Archambault est spécialisée dans les filières sous signes officiels de qualité représentent 79 % des abattages.
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