Angélique Abraham, 23 ans, étudiante en « L’envie de transformer »
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Angélique Abraham ne voulait pas s’arrêter là. Titulaire d’une licence professionnelle « agronomie, agroécologie et développement durable », après avoir validé un BTS « agronomie production végétale, spécialité semence », elle décide de passer, en 2021, une seconde licence professionnelle « produits locaux et circuits courts ». Une formation proposée depuis cinq ans par l’École supérieure d’agricultures (Esa) d’Angers.
« L’envie de transformer la production primaire m’est venue lorsque je travaillais à mi-temps dans un magasin de produits locaux, O’tera, dans le nord de la France », raconte Angélique, 23 ans. Passionnée par les vaches laitières, elle souhaite se spécialiser dans la transformation et la commercialisation de leur lait. Elle se destine aux circuits courts « pour limiter les effets négatifs des autres circuits et maîtriser sa production ».
Un contenu adapté
Elle a trouvé ce qu’elle cherchait dans la formation de l’Esa. « Son contenu d’un point de vue scientifique, technologique sur la transformation, mais également ses aspects portant sur le commerce, le marketing et la réglementation collait à mon projet », justifie Angélique. Cette formation initiale d’un an comprend 12 à 16 semaines de stage. Elle compte en 2022 16 étudiants et davantage une partie de l’année avec l’arrivée d’autres, venant des Pays-Bas. C’est avec eux que les étudiants français organisent un marché des producteurs à l’Esa, qui aura lieu le 12 mars.
En février, Angélique était en stage au sein de l’exploitation laitière en agriculture biologique de Pierre Henri-Dubois, du réseau « Invitation à la ferme ». Elle se donne quatre ans pour s’installer, mais avant, elle veut travailler dans une ferme au Canada. Un circuit long avant de revenir participer aux circuits courts.
[summary id = "10022"]
Pour accéder à l'ensembles nos offres :