« Des abords propres donnent une bonne i « Des abords propres donnent une bonne image de l’élevage »
Avec une maison campée au milieu de bâtiments abritant des vaches salers sélectionnées, la famille Fourtet, en Corrèze, s’applique à une propreté rigoureuse du corps de ferme.
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«Le plus beau des animaux pourrait être déprécié dans un environnement sale et surchargé, explique David Fourtet, sélectionneur de salers, installé en Gaec avec sa mère Dominique, à Saint-Julien-aux-Bois, en Corrèze. Nous entretenons avec soin l’ensemble du corps de ferme, composé de notre maison d’habitation entourée de plusieurs bâtiments d’élevage. Mes grands-parents et mes parents ont fait la même chose avant moi. Nous avons toujours privilégié l’herbe au goudron, elle met davantage en valeur les pierres claires de nos constructions traditionnelles. C’est particulièrement magnifique au printemps. La première satisfaction est pour nous, éleveurs, qui vivont sur notre lieu de travail. »
Des allées enherbées, des cailloux blancs et des fleurs ornant jusqu’à la stabulation sont aussi du plus bel effet pour les visiteurs, nombreux à venir chez le sélectionneur. « Nous avons des visites régulières d’acheteurs français et étrangers de juillet à novembre, explique David, qui assure 90 % de ses ventes de reproducteurs mâles et femelles en direct auprès d’éleveurs. Avec soixante-dix mères inscrites, il vend chaque année 80 % des femelles et 60 % des mâles en animaux reproducteurs.
Visiteurs étrangers
« En plus des éleveurs français, nous avons reçu des Russes, des Anglo-Saxons, des Australiens, des Belges, des Espagnols… C’est une fierté que de présenter un élevage propre. »
L’entretien des abords exige un travail rigoureux de tonte (deux fois par semaine au printemps), de taille régulière des haies, de soins aux façades et aux toits des bâtiments. « Avec les tracteurs, nous traversons la cour en première lente pour la salir le moins possible. Nous balayons après avoir déchargé une remorque de paille par exemple. Ces petites attentions ne prennent pas beaucoup de temps, mais elles sont importantes à nos yeux, souligne l’éleveur. Nous nous appliquons aussi à ranger le matériel à sa place plutôt qu’au milieu de la cour. Ces habitudes ancrées dans notre fonctionnement ne sont pas vécues comme des contraintes. Il est important de donner une bonne image de notre métier et des races que nous sommes fiers de sélectionner. »
Monique Roque-Marmeys
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