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« Des couverts multi-espèces pour multip « Des couverts multi-espèces pour multiplier les bénéfices »

Hervé Mauduit, agriculteur en Touraine et vice-président de l’Apad Val de Loire

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« Je travaille en agriculture de conservation des sols depuis plus de vingt ans. Au début, j’implantais des couverts plutôt basiques de deux à trois espèces. Aujourd’hui, ils sont composés de huit à dix espèces, voire quinze. Féverole, vesce, seigle, avoine, lentille, tournesol, sorgho fourrager… Chacune d’entre elles a ses particularités.

L’objectif est d’en combiner un maximum pour profiter d’une diversité de bénéfices, tels que la structuration et l’aération du sol, favoriser la biodiversité, la protection et l’alimentation des êtres vivants du sol, l’augmentation du taux de matière organique, la lutte contre l’érosion, ou encore la captation du carbone de l’air. Et plus le mélange est riche, plus le couvert sera capable de s’adapter à l’hétérogénéité du sol et du climat en fonction des années.

Les mélanges varient un peu selon la culture qui suit. J’inclus, par exemple, plus de légumineuses si la parcelle est ensuite semée en céréale. Mais quoi qu’il en soit, je mets des légumineuses partout, c’est important pour apporter de l’azote au sol.

Selon moi, il faut considérer les couverts comme des cultures à part entière pour qu’ils réussissent. Les fertiliser ou les irriguer, ce n’est pas une idée ridicule : il faut que cela pousse. Afin de déterminer ce qui est adapté à son propre contexte pédoclimatique, il ne faut pas hésiter à tester. »

 

Hervé Mauduit, agriculteur

en Touraine et vice-président

de l’Apad Val de Loire

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