L’offre d’OAD s’élargit L’offre d’OAD s’élargit

Ils sont un des moteurs de la maîtrise de l’eau. Les outils d’aide à la décision (OAD), sous forme d’applications mobiles ou d’une plate-forme web, font partie intégrante de la vie des irrigants. Ils leur prodiguent au quotidien des informations sur la situation hydrique du sol et des plantes, accompagnées de conseils sur les stratégies à adopter.

Qu’ils soient connectés à des capteurs dans les champs ou alimentés par les bilans hydriques et les modèles agronomiques des instituts, ces logiciels sont de plus en plus performants. L’offre ne cesse de s’étoffer.

L’intelligence artificielledéjà bien en place

Les connaissances en agronomie permettent de connaître les besoins en eau des différentes cultures et variétés à chaque étape de leur croissance. Croisez ces informations avec des bilans hydriques et des prévisions météo, et vous obtenez la quantité d’eau exacte à apporter à la plante, ainsi que les horaires idéaux pour le faire. Grâce à l’intelligence artificielle, ce croisement et ce traitement de données sont automatiques. En quelques clics, l’agriculteur peut indiquer la culture, sa variété, son état de croissance et importer des analyses de sol et des données récupérées sur sa station météo connectée, s’il en possède une. L’algorithme s’occupe de traiter l’ensemble des informations, ne demandant parfois à l’utilisateur que de valider son choix et la mise en route des pivots. Même si les Américains restent pionniers dans ce genre de technologie avec le Fieldnet Advisor, de Lindsay, la France n’a pas à rougir du logiciel Irré-Lis, conçu par Arvalis.

Tout regrouper

Si la ferme dispose d’une armée de capteurs et est déjà connectée, il est logique de regrouper toutes les connaissances sur une même plate-forme. C’est le cas pour les sondes de Weenat ou Visio- Green. Elles créent un maillage très dense de capteurs afin que les applications fournissent des conseils de plus en plus précis pour l’irrigation, mais aussi pour le semis, la récolte, la protection des cultures et les apports.

L’irrigation est donc complètement intégrée au reste de la ferme. Elle n’est plus traitée indépendamment.

[summary id = "10022"]