2. Cultiver la bienveillance 2. Cultiver la bienveillance

Sommes-nous notre meilleur ami ou notre pire ennemi ? Et vis-à-vis de l’entourage, une aide ou un adversaire ? Ce travail d’introspection n’est ni facile, ni confortable, mais il est pourtant nécessaire pour sortir des automatismes et choisir de « vouloir du bien » à soi et aux autres. Parce que cette bienveillance est vitale. Si l’on travaille en équipe, en société ou avec une Cuma, elle sera la clé de relations de travail réussies.

Trois exercices pour s’entraîner

La bienveillance peut se définir par le respect, l’écoute, la reconnaissance et la gentillesse. Comment la développer ? Une technique est de bannir toute parole négative, tout reproche, toute plainte, dans un long et laborieux carême. Au risque de bouillir à l’intérieur et que la cocotte explose. Une autre technique est de cultiver suffisamment les attentions positives pour qu’elles l’emportent sur les maladresses.

Un premier exercice (très facile, mais peu pratiqué) consiste à repérer les moments agréables de chaque journée et à les partager en début de conversation. Cette habitude change rapidement l’ambiance familiale et professionnelle. Viennent alors naturellement les remerciements, à soi et aux autres, qui sont un bon entraînement à la gratitude.

Deuxième exercice : faire des demandes claires et sans non-dits. Ce qui suppose de bien savoir ce que l’on veut (lire l’encadré ci-dessous) et d’oser se dévoiler.

Enfin, pratiquer l’écoute active, c’est-à-dire laisser parler son interlocuteur, sans l’interrompre, en essayant de décoder ses aspirations. Il s’agit d’écouter en restant neutre, sans faire de commentaire, ni positif ni négatif. Puis de reformuler les faits et les sentiments qui ont été exprimés, sans rien ajouter, et en vérifier l’exactitude auprès de l’interlocuteur. Ce n’est pas aussi simple !

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