Céréales Le blé et le maïs soutenus par les intempéries aux États-Unis
Les cours du blé et du maïs étaient en hausse, jeudi après-midi, soutenus par les craintes suscitées chez les opérateurs en raison des pluies persistantes sur les cultures aux États-Unis.
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À Chicago, « les cours reviennent sur leurs plus hauts de l’année, conséquence de nouvelles pluies sur la Corn Belt », commentait Agritel. Ce phénomène, qui a démarré en mars, constitue « la plus longue série d’inondations » observée sur le Midwest « depuis la grande crue du Mississippi de 1927 », soulignait ce jeudi l’European Climate Foundation (ECF), qui précise que les 12 derniers mois ont été les plus humides de l’histoire des États-Unis.
Ces pluies, qui ont causé d’importantes inondations, ont fait grimper les prix du maïs à Chicago de 24 % rien qu’au mois de mai, souligne l’ECF, selon qui « ils sont au plus haut depuis 3 ans ». Elle prévoit d’ores et déjà en conséquence de sévères hausses de coûts pour les éleveurs, qui vont payer au prix fort l’alimentation de leurs troupeaux.
En France, les exportations en blé tendre sont au plus haut depuis mai 2016, selon les chiffres des Douanes pour le mois d’avril, communiqués par FranceAgriMer, avec 2,34 millions de tonnes (2,15 en mars 2019 et 2,04 en avril 2018), dont 793 800 tonnes vers l’UE et 1,55 million vers les pays tiers (hors UE).
L’organisme public a également communiqué de bons chiffres pour le maïs et pour l’orge. Pour cette céréale, c’est même un mois record pour la campagne écoulée.
Peu après 18h00 sur Euronext, la tonne de blé progressait de 1,25 euro sur l’échéance de septembre, à 178,50 euros, et sur celle de décembre, à 182,25 euros.
La tonne de maïs progressait également, de 1 euro sur l’échéance d’août, à 176,75 euros, et de 1,25 euro sur celle de novembre, à 174,75 euros.
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