Céréales Le blé à l’équilibre, entre hausse de l’euro et baisse des récoltes
Les prix du blé étaient stables, mercredi à la mi-journée, pris en étau entre la hausse de l’euro et la baisse des rendements.
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L’euro s’échangeait autour de 1,185 dollar, ce qui freine la compétitivité de l’offre européenne, par ailleurs en repli.
En France, « la production de blé tendre atteindrait 29,7 millions de tonnes, pour un rendement moyen de 68,3 quintaux/hectare. Elle baisserait sur un an de 24,9 %, et de 15,9 % par rapport à la moyenne 2015-2019 », selon les estimations au 1er août du service statistiques du ministère de l’Agriculture Agreste, dans une note de conjoncture publiée mercredi 5 août 2020. « La production de blé dur baisserait sur un an de 17 %, le rendement étant en forte diminution à 51,6 q/ha », est-il ajouté. Quant au maïs, l’évaluation de la production est « incertaine à cette date », indique la note, selon laquelle « le rendement pourrait augmenter de 1,5 q/ha sur un an dans un contexte de hausse des surfaces ».
L’approvisionnement en blé du Liban soulève par ailleurs des inquiétudes au lendemain des explosions meurtrières et dévastatrices au port de Beyrouth. « On craint qu’une grande quantité des réserves de blé sur le port ait été affectée ou détruite par l’explosion. Les stocks sont gravement endommagés. Et on craint d’avoir à assez brève échéance un problème de disponibilité de farine pour le pays », a déclaré à l’AFP un responsable Nations unies pour l’alimentation (FAO).
Peu avant 17 h sur Euronext, la tonne de blé tendre gagnait 25 centimes sur l’échéance de septembre à 180 euros, comme sur décembre à 180,50 euros.
La tonne de maïs perdait 50 centimes sur l’échéance de novembre à 165 euros, et 25 centimes sur janvier à 167,75 euros.
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