Céréales Le blé ferme grâce aux prix russes
Les prix du maïs pourraient baisser à terme du fait d’une moindre consommation dans les élevages touchés par la grippe aviaire.
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Les cours du blé restaient fermes jeudi après-midi sur le marché européen, tirés par les prix des dernières livraisons de marchandises russes.
Vers 17h48, la tonne de blé reprenait 50 centimes sur l’échéance de mars à 169,75 € et 25 centimes sur mai à 171,25 €.
Les Russes ont affiché ces derniers jours « des prix globalement en hausse », commentait un analyste du cabinet Agritel, pour qui le fait qu’ils aient maintenu des prix élevés constitue « un élément de soutien » pour le marché, même si les prix ont peu évolué ces derniers jours.
Le maïs, quant à lui, était également ferme, regagnant un euro pour l’échéance de mars à 171,5 € et à l’équilibre pour l’échéance de juin, à 172,25 €.
Cette rareté permettait au maïs de revenir sur ses plus hauts niveaux d’octobre dernier, en dépit de l’inquiétude de certains observateurs. Selon eux, la grippe aviaire qui sévit actuellement en Europe risque mécaniquement d’entraîner à terme une baisse des cours, en raison de la moindre consommation de maïs par les éleveurs des volailles abattues pour endiguer l’épidémie.
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