Céréales Le blé marque une petite pause à des niveaux élevés
Les prix du blé, bien qu’en léger repli, demeuraient ce jeudi 19 novembre 2020 à la mi-journée à des niveaux très élevés, compte tenu de la forte demande mondiale et d’inquiétudes climatiques, notamment aux États-Unis.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Les prix du blé ont épousé la tendance de la séance de nuit à Chicago « avec les cours qui consolident un peu en blé et maïs. C’est vraiment une pause dans la tendance actuelle, parce que tous les éléments fondamentaux sont toujours les mêmes, météo, demande mondiale, notamment », a souligné Paul Desert-Cazenave, responsable de l’analyse de marché chez Logaviv.
Après la Russie, ce sont les plaines américaines qui inquiètent un peu les opérateurs depuis quelques semaines : « les plaines au sud, Oklahoma, nord du Texas, extrême sud du Kansas, de grosses zones de production du blé d’hiver », connaissent des « conditions un peu sèches depuis quelques semaines », a ajouté Paul Desert-Cazenave. Les semis y sont « quasiment terminés, en revanche les conditions de culture sont assez faibles par rapport à l’année dernière et à la moyenne des cinq dernières années », a-t-il poursuivi, appelant à suivre la situation à la fin de l’hiver.
En Russie, « les semis sont maintenant achevés. Les surfaces de blé sont en hausse d’environ 1 million d’hectares par rapport à l’an passé », indique le cabinet Agritel dans une note. Et d’ajouter que « l’état des cultures est souvent insuffisamment développé avec l’arrivée de l’hiver et des températures négatives ».
En France, les opérateurs « ont l’air beaucoup plus optimistes » que l’an dernier, a indiqué Paul Desert-Cazenave. Alors que de fortes précipitations avaient empêché à l’automne 2019 les semis dans de nombreuses régions de l’Ouest, « les surfaces sont attendues en hausse et on n’a pas eu d’adversité importante comme l’année dernière », a conclu Paul Desert-Cazenave.
« Les conditions climatiques en France demeurent quasiment idéales pour les semis d’automne, avec des surfaces qui vont nettement rebondir après les difficultés rencontrées l’an passé », a renchéri Agritel.
Peu avant 17 h 30 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 1,75 euro sur l’échéance décembre à 211,00 euros et de 1,50 euro sur l’échéance de mars à 209,25 euros.
La tonne de maïs perdait 25 centimes sur l’échéance de janvier à 193,00 euros, et reprenait 25 centimes sur l’échéance de mars à 192,75 euros.
[summary id = "10041"]
Pour accéder à l'ensembles nos offres :