Céréales Le blé reprend son souffle
Les prix du blé reprenaient leur souffle, vendredi à la mi-journée, au terme d’une nouvelle semaine de hausse, en raison de baisses annoncées de production chez plusieurs grands exportateurs.
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La France, notamment, mais aussi la Roumanie et la Bulgarie et, un peu plus loin, l’Argentine, ont vu leurs estimations de récoltes révisées à la baisse. Le ministre de l’Agriculture bulgare a annoncé jeudi 9 juillet 2020 une estimation de production de blé entre 4,5 et 4,9 millions de tonnes (Mt), en recul de 25 % par rapport à l’an passé. « Il sera donc intéressant de suivre la production européenne de blé dans la publication ce soir du rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture », a souligné le cabinet Agritel dans une note.
En France, les volumes devraient cette année être en nette baisse, cependant, la qualité devrait, elle, être, comme l’an dernier, au rendez-vous. « Il n’y a pas de soucis sur la qualité, aucun problème sur le taux de protéines, c’est même plutôt un peu meilleur de ce côté et de nature à répondre à tous les cahiers des charges », a indiqué à l’AFP un courtier ayant requis l’anonymat. En revanche, le remplissage de grain serait inférieur à l’an dernier.
À 16 h 45 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1 euro sur l’échéance de septembre à 188,75 euros, et 1 euro sur celle de décembre à 189,75 euros.
La tonne de maïs, elle, progressait de 1,50 euro sur l’échéance d’août à 177,25 euros, et gagnait 50 centimes sur celle de novembre à 167,25 euros.
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