Céréales Le blé légèrement dans le vert après une forte baisse
Les prix du blé, au lendemain d’une forte baisse, se reprenaient jeudi en fin d’après-midi, malgré les craintes d’un alourdissement des stocks et, plus largement, les incertitudes sur la demande, compte tenu de la crise économique.
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Le dernier rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture a sérieusement revu à la hausse les stocks européens et mondiaux de blé pour la fin de cette campagne et la prochaine.
Une tendance qui va également toucher la France en fin de campagne, selon les derniers chiffres de FranceAgriMer, publiés mercredi, révisant l’estimation de stocks de fin de campagne à 2,86 millions de tonnes (Mt), contre 2,61 le mois dernier. En France, l’incertitude concerne notamment la demande des éleveurs, en grande difficulté économique, dans le secteur laitier par exemple.
À l’exportation, la France continue néanmoins à vendre son blé : l’Algérie, principal débouché hors d’Europe, a ainsi acheté mercredi 480 000 tonnes de blé, « principalement origine France au regard des prix pratiqués », selon le cabinet Agritel.
Peu après 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre regagnait 1 euro sur l’échéance de septembre, à 185,00 euros, et 1,25 euro sur décembre, à 187,25 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, était en hausse de 25 centimes sur le contrat de juin, à 164,50 euros, et de 25 centimes également sur le contrat d’août, à 167,25 euros.
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