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Céréales Le blé poursuit sa progression, soutenu par la demande et les craintes climatiqu

Les prix du blé poursuivaient leur progression, ce mardi 21 avril 2020 après-midi, bien qu’à un rythme plus modeste. Ils restent soutenus par la demande et les inquiétudes climatiques, notamment dans l’Europe du Nord et dans le bassin de la mer Noire.

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Au début de l’après-midi, l’échéance rapprochée profitait de la forte demande mondiale, tandis que celles de la prochaine campagne profitaient des inquiétudes persistantes quant au manque d’eau. Le marché exprime ainsi des « craintes de baisse de production sur le continent européen, conséquence du déficit hydrique assez généralisé, si on fait exception du sud du continent, donc de l’Espagne et de l’Italie », estimait le cabinet Agritel dans une note.

 

« Peu de pluies sont attendues, selon les météorologues, sur les sept prochains jours », soulignait Agritel. « Depuis la fin de la semaine dernière, dans la région de la mer Noire, les prix dérivent vers le haut, il y a des inquiétudes concernant les perspectives de production », soulignait Abdolreza Abbassian, économiste principal à l’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

 

« Notre prévision est que la production en Ukraine sera sûrement beaucoup plus faible qu’en 2019. En ce qui concerne la Russie, on sera un peu au-dessus [de la production de l’an dernier], mais probablement pas aussi haut qu’attendu dans les dernières prévisions à cause des problèmes météo dans le sud du pays », estimait Abdolreza Abbassian, pour qui cela pouvait expliquer les mesures de quotas d’exportation mises en place, avant la prochaine récolte.

 

Selon lui, elles sont susceptibles de continuer à soutenir les prix lors des prochaines semaines.

En revanche, selon le patron de l’association des céréaliers russes (Russian Grain Union), Arkadi Zlotchevsky, il n’y aura pas de restrictions d’exportation pour la prochaine campagne.

« Nous avons des prévisions bonnes et optimistes pour la prochaine récolte, nos réserves augmenteront considérablement », a-t-il affirmé lundi, cité par l’agence RIA Novosti.

 

Vers 18h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre revenait à l’équilibre sur l’échéance rapprochée de mai, à 203,75 €, et diminuait sur l’échéance de septembre de 25 centimes d’euros, à 190,50 €.

 

Les cours du maïs, quant à eux, cédaient eux aussi du terrain malgré une demande qui s’accroît chez les fabricants d’aliments pour bétail, tant l’écart de prix avec le blé est élevé. La tonne de maïs reculait de 0,50 € sur juin, à 165,00 €, et de 1,00 € sur août, à 168,00 €.

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