Céréales Le blé tendre en recul avant un rapport américain

« Le marché est attentiste », commentait Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel, qui soulignait qu’en France, « le retard des récoltes de maïs se confirme et les retards dans les semis de blé se confirment aussi », en conséquence.

En cause, les intempéries qui touchent notamment les chantiers d’ensilage de maïs en Bretagne.

Les récoltes de maïs sont effectuées à 79 % contre 65 % la semaine précédente, soit un retard de huit jours par rapport à la moyenne des dernières années, selon FranceAgriMer. Même retard pour les semis de blé tendre, à 67 % (85 % en 2018 à la même époque), selon ce rapport.

« Du côté de la campagne de commercialisation 2019-2020, les cours du blé en Russie et en Ukraine ont continué de progresser ces dernières semaines en raison des exportations dynamiques pour ces deux pays, précise Coop de France Métier du grain dans sa lettre hebdomadaire. »

« À l’inverse, le blé tendre rendu Rouen sur le marché mondial n’a pas suivi cette hausse, conférant au blé français une compétitivité toujours bonne, à la faveur d’une parité euro/dollar proche des 1,1. Cela s’est notamment traduit par l’achat de plusieurs bateaux de blé français sur les deux derniers appels d’offres de l’Égypte. »

Peu après 18 h 00 sur Euronext, la tonne de blé augmentait de 50 centimes d’euro sur l’échéance de décembre à 178,75 €, et reculait de 25 centimes sur l’échéance de mars à 180,50 €.

« Sur le marché à l’exportation, le maïs français n’est pas compétitif et c’est le maïs polonais qui entre massivement dans les pays du nord de l’Europe », ajoute Coop de France Métiers du grain.

La tonne de maïs, diminuait de 50 centimes sur l’échéance de janvier à 163,75 € et de 25 centimes sur celle de mars à 168,00 €.

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