Céréales Les prix du blé soutenus par la demande à l’exportation
Vendredi en fin de journée, les prix du blé demeuraient relativement stables, toujours soutenus par un regain de demande à l’exportation.
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« La semaine aura été rythmée par le retour des acheteurs sur le marché international où de nombreux appels d’offres ont été lancés (Égypte, Algérie, Tunisie…), et cela tout particulièrement en blé tendre. Le retour de cette demande apporte un élément de soutien aux cours après un mois de septembre marqué par un repli des prix », commentait le cabinet Agritel, dans une note publiée vendredi.
Demande marocaine
Les autorités marocaines ont confirmé jeudi la baisse, dès le 1er octobre, des droits de douane à l’importation en blé meunier, qui passeront de 135 % à 35 %. « Les opérateurs locaux font en effet face à une forte baisse de la production et à un besoin plus important de solutions d’importation », notait Agritel.
L’office marocain a lancé deux appels d’offres en faveur des origines européennes et américaines, contingents disponibles en blé meunier mais aussi en blé dur. Les exportateurs français seront très actifs sur cette demande en raison de niveaux de prix attractifs vis-à-vis notamment des origines ukrainiennes, de l’avis de plusieurs spécialistes du secteur.
La France, qui a produit cet été une des récoltes les plus abondantes de son histoire, va devoir trouver ou reconquérir d’autres débouchés que ceux où elle écoule habituellement sa marchandise, pour éviter des stocks trop abondants en fin de campagne.
Amélioration des rendements du maïs américain
La fermeté des cours s’expliquait aussi, selon Agritel, par les perspectives de production dans l’hémisphère Sud et le retard des récoltes aux États-Unis et au Canada. La FAO (agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation) a néanmoins légèrement revu à la hausse ses prévisions de production mondiale de céréales pour 2019, à 2,7 milliards de tonnes (+23 millions de tonnes par rapport à juillet), en raison notamment de l’amélioration annoncée des rendements de maïs aux États-Unis.
Peu avant 18h00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 25 centimes d’euro sur l’échéance de décembre, à 171,50 euros, et était stable sur celle de mars, à 175,75 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, perdait 25 centimes sur l’échéance de novembre, à 163,25 euros, et 50 centimes sur celle de janvier, à 168,25 euros.
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