Céréales Contraints par la mer Noire
En blé, les cours jouent au yo-yo, obligeant les opérateurs à rester vigilants. En maïs, ils se stabilisent.
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Après une hausse des cours européens du bléau début de la semaine, les opérateurs sont vigilants face aux origines de la mer Noire. En Russie, les exportations céréalières du 6 au 12 septembre ont baissé de 35 % par rapport à la semaine précédente. Les livraisons de blé se sont élevées à 738 000 t (1,08 Mt une semaine plus tôt), signale Agritel.
Le débouché tricolore vers l’exportation (meilleur que l’an dernier avec 5,1 Mt) reste à concrétiser. Le résultat de l’appel d’offres de l’Algérie (origine russe exclue), pour des chargements sur novembre, sera suivi avec intérêt.
Mardi après-midi les cours repassaient dans le rouge.
Les cours du maïsse stabilisent, toujours contraints « par la pression de l’offre ukrainienne et l’abondance de blé en France », indique Agritel. En parallèle, sur le marché européen, les volumes d’importations de maïs continuent de progresser avec 4,5 Mt importées depuis le début de juillet.
Dans son bulletin diffusé le 16 septembre dernier, la Commission européenne a revu à la baisse ses prévisions de rendements du maïs grain de 3 q/ha, avec « un rendement moyen désormais estimé autour de 76,3 q/ha ». En France, le constat est identique, Agreste a réduit son estimation de récolte à 12,8 Mt, un chiffre encore légèrement supérieur à l’an dernier. »
Vers 16h30 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 0,75 euro sur l’échéance de décembre, à 171 euros, et de 1,25 euro sur celle de mars, à 174,75 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 0,50 euro sur l’échéance de novembre, à 163,25 euros, et de 0,25 euro sur celle de janvier, à 168,50 euros.
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