Céréales Marchés chahutés et manque de compétitivité de l’origine France
Les prix des céréales étaient en repli en fin d’après-midi.
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Au début de la semaine, les acheteurs étaient de retour, attirés par des prix bas, après une semaine de recul. « L’Égypte est aux achats en blé pour un chargement entre le 2 et le 12 août. L’Arabie Saoudite en a acheté 730 000 t, origines non communiquées », a indiqué le cabinet Agritel dans une note du 2 juillet 2019. Toutefois, les blés russes et roumains ont remporté les derniers appels d’offres algériens et égyptiens, rappelant que l’origine France n’est pas compétitive. Le cabinet Ikar a légèrement révisé à la baisse son estimation pour le blé russe, à 79,3 millions de tonnes. Sur le plan monétaire, l’euro était stable face au dollar, après sa baisse de la veille. Il se situait autour de 1,13 dollar.
Après 20 ans de tractations, l’Union européenne et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) ont finalement signé un accord de libre-échange le 28 juin. Au moment d’écrire ces lignes, le contenu exact de cet accord concernant le maïs est incertain, mais « les craintes quant aux distorsions de concurrence sont réelles face à des pays ne disposant pas du tout des mêmes standards de production », s’émeut l’AGPM. Parallèlement, les marchés poursuivaient leur repli initié vendredi soir après le rapport du ministère américain de l’Agriculture, dans lequel les chiffres sur les surfaces de maïs étaient supérieurs aux attentes.
Vers 17h50 sur Euronext, la tonne de blé meunier reculait de 1,50 euro sur l’échéance de septembre, à 176,75 euros, et de 2 euros sur l’échéance de décembre, à 181,50 euros.
La tonne de maïs perdait 50 centimes d’euro sur l’échéance d’août, à 175,75 euros, et reculait de 1,75 euro sur l’échéance de novembre, à 173,25 euros
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