Céréales Le blé encore dans le rouge après le rapport américain
Les prix du blé étaient encore à la baisse, lundi, après la publication vendredi d’un rapport du ministère américain de l’Agriculture, faute d’éléments susceptibles de soutenir les cours.
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Le relèvement des stocks de blé de fin de campagne dans ce rapport avait déjà été largement anticipé par les opérateurs, estimait le cabinet Agritel.
D’une manière générale, le contexte est lourd pour les céréales : pour FranceAgriMer, les blés d’hiver jugés comme bons à excellents représentent 86 % de la récolte à venir contre 85 % la semaine précédente. Pour les semis d’orge de printemps, « à ce jour, les conditions climatiques apparaissent favorables pour la future récolte, et ce sur l’ensemble du continent européen », ajoutait Agritel.
Le Coceral affiche une estimation de production de blé tendre pour l’Europe en 2019 à 139,8 millions de tonnes contre 127,4 millions en 2018. Cela reste néanmoins légèrement inférieur aux attentes, qui étaient de 140,8 millions de tonnes. En orges, la production concernant 2019 est anticipée à 59,4 millions de tonnes contre 56,1 l’an passé. En maïs, elle est estimée à 61 millions de tonnes contre 60,3 en 2018, et en colza à 18,5 millions de tonnes contre 19,7 millions en 2018, en cause la baisse des surfaces.
Seule nouvelle susceptible de soutenir un peu les cours, un nouvel appel d’offres pour l’achat de blé meunier, passé par l’Algérie, selon le cabinet Inter-Courtage.
Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 1 euro sur l’échéance de mai, à 184,25 euros, et de 2 euros sur celle de septembre, à 181,75 euros.
La tonne de maïs perdait 2,25 euros sur l’échéance de juin, à 166,25 euros, et 1,75 euro sur celle d’août, à 170,25 euros.
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