Céréales Le blé toujours soumis à la pression des vendeurs
Les prix du blé étaient en recul mercredi, toujours soumis à une importante pression à la vente des opérateurs.
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Après un petit mouvement de panique qui a cassé différents seuils de prix symboliques la semaine dernière, « ce sont toujours les vendeurs qui sont un peu plus pressés de vendre que les acheteurs d’acheter », résumait Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage. Les opérateurs ont guetté une reprise des achats ces derniers jours, au gré des différents appels d’offres, mais sans succès pour l’instant.
Les prix du blé pâtissaient également d’un recul à Chicago, où l’ensemble des céréales ont reculé mardi, dans l’attente de l’issue des nouvelles négociations commerciales entre Pékin et Washington qui ont repris mardi à Washington.
L’Égypte profitait de ce mouvement de repli pour se remettre aux achats. Les origines France et américaines seront une nouvelle fois bien placées pour répondre à cet appel d’offres, dont le résultat devait être connu mercredi après-midi, soulignait le cabinet Agritel. Le repli des cours incite également l’Algérie à lancer un appel d’offres pour de l’orge fourragère.
Vers 18 h sur Euronext, la tonne de blé reculait de 1,50 euro tant sur l’échéance de mars que sur celle de mai, respectivement à 192,75 et 193,50 euros.
La tonne de maïs, elle, progressait de 1 euro sur l’échéance de mars à 174,50 euros et de 0,50 euro sur celle de juin à 174,50 euros également.
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