Céréales Le blé évolue peu, dans un marché divisé
Les cours du blé ne bougeaient pas ou très peu lundi à la mi-journée, dans un marché partagé par des éléments contradictoires.
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« Les marchés évoluent peu, toujours partagés entre une activité export à partir des ports français décevante, et une fermeté des cours sur les origines mer Noire qui ne se dément pas », notait ainsi le cabinet Agritel dans une note diffusée ce lundi 28 janvier 2019.
Le blé européen ne suivait donc pas le blé américain qui, outre le renchérissement des marchandises russes, a profité d’une vague de froid sur les États-Unis pour remonter un peu en fin de semaine dernière.
« Pas de changements sur les cours du blé vendredi sur Chicago, les opérateurs attendant la confirmation d’une accélération des ventes origines USA, dans un contexte de repli probable des origines russes. Difficile d’anticiper à ce stade si la Chine importerait un volume significatif de blé américain, dans le cadre de discussions et de négociations toujours en cours sur le déficit commercial américain avec la Chine », lit-on sur Agritel.
La fourchette de prix très étroite dans laquelle évolue le blé depuis de longues semaines pourrait perdurer jusqu’au 8 février prochain, date de publication du prochain rapport du ministère américain de l’Agriculture, avec la fin du « shutdown » qui a paralysé l’administration américaine.
Vers 17 h 45 sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,50 € sur l’échéance de mars à 205,25 €, et de mai à 206,25 €.
La tonne de maïs, elle, baissait un peu, reculant de 75 centimes d’euro sur l’échéance de mars à 179,00 € et de juin à 182,25 €.
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