Céréales Le blé progresse, soutenu par le marché russe
Les prix du blé étaient en augmentation mardi en fin d’après-midi, soutenus par un renchérissement des grains sur le marché russe.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Les autorités russes ont fait part à la fin de la semaine dernière de leur intention de subventionner le transport des marchandises sur le marché domestique, afin de contenir l’inflation des prix. Aucune restriction à l’exportation n’est pour le moment évoquée. « La hausse progressive et continue des blés russes donne de l’espoir aux opérateurs européens », soulignait Sébastien Poncelet, analyste au cabinet Agritel.
Compétition des blés américains
Mais cet espoir « reste malgré tout contenu, comme la hausse des prix, par la compétition toujours très forte des blés américains », tempérait toutefois Sébastien Poncelet. « Les exportations européennes de blé s’affichent à 9 millions de tonnes au 20 janvier contre 12,2 millions de tonnes à date l’an passé, soit un repli de 27 % », précise Agritel.
Outre-atlantique, la situation demeure cependant floue pour les marchés, en raison du « shutdown » qui touche l’administration américaine, comme le rappelait Michel Portier, directeur général d’Agritel, dans une note.
Vers 17h50 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 75 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 205,75 euros, et 50 centimes également sur le contrat de mai, à 206,50 euros.
Du côté du maïs, les importations de maïs s’envolent à 13,4 millions de tonnes contre 9,25 millions l’an passé à date. « Les cours du maïs sont bon marché par rapport au blé, et les larges disponibilités cette année, principalement en Ukraine, favorisent les importations », note Agritel.
La tonne de maïs grimpait dans le sillage du blé, de 50 centimes d’euro, sur l’échéance de mars à 182,25 euros, mais régresse de 25 centimes sur celle de juin, à 184,50 euros.
[summary id = "10041"]
Pour accéder à l'ensembles nos offres :