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Bovins de boucherie Modestie de l’offre et de la demande

L’offre à tendance à se tasser, mais demeure suffisante pour satisfaire la faible demande. Cet équilibre empêche toute pression de la part des acheteurs.

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L’activité commerciale est assez régulière sur le marché de Cholet, mais les tarifs pratiqués ne montrent pas de grande évolution. Les races à viande O et R– sont valorisées entre 2,90 et 3,45 €. Les charolaises R se situent dans une fourchette allant de 3,55 à 3,70 €, en fonction de l’âge et du poids, avec une moyenne stable à 3,62 €. Les transactions restent régulières dans les bonnes vaches limousines U, dont les tarifs sont compris entre 4,15 et 4,40 €, voire 4,50 € pour quelques animaux U+.

 

Dans la viande de haut de gamme, le commerce est plus long, mais les tarifs se maintiennent. Les vaches blondes d’Aquitaine U lourdes sont commercialisées entre 4,30 et 5,00 €. En revanche, dès que le poids ou la qualité ne conviennent plus, on observe de très gros écarts tarifaires. Les U de 400 kg tombent à 3,90 €, voire à 3,70 € quand les vaches sont âgées de 10 ans et plus.

 

Dans le cheptel laitier, même si l’offre tend à diminuer, les industriels n’ont toujours aucune difficulté à s’approvisionner sur le grand Ouest ou dans le nord du pays. Les vaches prim’holsteins P +/O se valorisent entre 2,55 à 2,70 € et montent à 2,74 € dans les régions moins chargées en volume.

 

La grande majorité des P= de poids convenables se situent entre 2,40 et 2,50 €. Pas de changement dans le cheptel de mauvaise conformation qui demeure faiblement valorisée. Les P-1 légères sont payées de 1,50 à 1,80 € selon les abattoirs. Les vaches normandes et montbéliardes O=/O+ sont vendues entre 3,05 et 3,25 €, alors que les P se négocient entre 2,30 et 2,90 €, en fonction du poids et de l’état d’engraissement.

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