Céréales Le blé plutôt stable

« Le marché américain monte un peu ce matin, le marché européen est un peu suiveur de Chicago », soulignait Antoine Gautier, analyste au cabinet ODA. Il notait par ailleurs que la France était « toujours bien positionnée en termes de prix marché », notamment pour exporter dans ses marchés traditionnels d’Afrique du Nord.

Euro en baisse

D’autant plus que, conséquence du rejet par les élus britanniques de l’accord sur le Brexit, l’euro a reculé mardi face au dollar, apportant de la compétitivité au blé européen. Pour autant, l’influence baissière du marché de Chicago en pleine déprime faute d’accord avec la Chine et en plein brouillard en raison du « shutdown » est bien présente.

Avec le renchérissement des prix mer Noire, le benchmark du prix du blé mondial s’est déplacé aux États-Unis d’où la très grande attention portée aux sautes d’humeur des contrats à terme de Chicago et Kansas City.

À la clôture sur Euronext, la tonne de blé était stable sur l’échéance de mars, à 203 euros, et baissait de 0,25 euro sur celle de mai, à 204 euros. Sur les autres échéances, elle progressait de 0,25 euro.

La tonne de maïs, quant à elle, gagnait 25 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 180 euros, et sur l’échéance de juin également, à 183,25 euros.

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