Céréales À l’équilibre
Les prix du blé étaient à l’équilibre ou presque, ce mardi 15 janvier 2019, évoluant dans une fourchette de prix très étroite dans un marché difficile.
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Le blé français bien placé
« À la mi-décembre, les Russes avaient dit qu’ils étaient encore prêts à exporter, exporter, exporter », rappelait Gautier Le Molgat, analyste chez Agritel, qui soulignait que, lors du dernier appel d’offres égyptien conclu la semaine passée, « les prix français étaient au prix des Russes », seulement pénalisés par le coût supplémentaire de fret pour cette destination.
Une nouvelle encourageante, selon lui, pour les blés hexagonaux candidats au départ pour des destinations plus proches, comme l’Algérie ou le Maroc. « Le marché n’a pas un énorme potentiel de hausse, parce qu’on doit encore faire le programme de chargement prévu », alors que les exportateurs français, compte tenu du caractère très offensif de leurs concurrents russes, notamment, n’ont pas connu « un début de campagne florissant », résumait Gautier Le Molgat.
Les exportations de l’Union européenne s’élevaient à la fin de la semaine dernière à 8,6 millions de tonnes, contre 11,6 l’an dernier à la même date.
« Il n’y a pas un énorme potentiel de baisse non plus, car l’écart de prix est faible, par rapport aux autres pays », ajoutait Gautier Le Molgat, avant de s’interroger : « La vraie question, c’est : “Quand est-ce que les acheteurs vont se positionner en ce début d’année ?” »
Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,25 € sur l’échéance de mars, à 203,50 €, et sur l’échéance de mai, à 204,50 €.
Le taux de change favorise les importations de maïs
La tonne de maïs regagnait 25 centimes sur Euronext sur l’échéance de mars, à 180,00 €, et sur celle de juin, à 183,50 €.
En Europe, les importations « continuent à un rythme effréné, drainées surtout par la demande espagnole et hollandaise », note l’AGPM. Ces dernières sont favorisées par le renforcement de l’euro face au dollar avec un taux de change qui atteint 1,15.
Les marchés mondiaux, quant à eux, restent sans direction, d’autant qu’ils sont dépourvus des indicateurs habituels publiés par l’administration américaine (rapport de l’USDA, niveau des stocks…) en raison du « shutdown » qui touche le ministère américain de l’Agriculture.
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