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Bovins de boucherie Les jeunes bovins à la peine

Les envois sur l’Italie ont été plus étoffés cette semaine, mais avec des volumes qui ne reflètent pas l’activité des années précédentes.

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L’écoulement est assez régulier, avec une tendance légèrement positive pour les jeunes bovins charolais ou limousins, mais avec des tarifs qui restent largement en dessous des coûts de production. Les écarts de valorisation entre les charolais U= français et italiens sont conséquents : 3,80 € sur le marché de Cholet et 4,20 € à Modène.

 

Du côté des blonds d’Aquitaine, les expéditions vers la Grèce se font de moins en moins à partir de la France, car l’Espagne nous a pris ce marché (coûts de production moins élevés). Les bons mâles de moins d’un an se vendent sans difficulté entre 4,30 et 4,50 €, mais les lourds sont suffisamment offerts avec des tarifs qui plafonnent entre 4 et 4,15 €.

 

Dans les femelles, le commerce est calme, avec toujours des difficultés de valorisation des pièces nobles. Les concours d’animaux de boucherie ont couvert une bonne partie de la demande en viande festive pour les fêtes de fin d’année.

 

L’offre sur les marchés est réduite, ce qui permet de tenir les prix des bonnes charolaises, limousines ou blondes d’Aquitaine. Depuis un mois, les tarifs ont connu peu d’évolution dans les réformes allaitantes de choix secondaire, à des niveaux compris entre 3,50 et 3,65 € pour les vaches R en fonction du poids et de la finition des animaux.

 

Les tarifs des prim’holsteins sont également stables, avec des vaches P+/O– valorisées entre 2,50 € et 2,60 € en fonction des abattoirs. Les nombreuses vaches P2 se vendent entre 2,30 et 2,40 €.

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