Céréales Le blé progresse

À la clôture sur Euronext, la tonne de blé progressait de 1,75 euro sur l’échéance de mars, à 206,25 euros, et sur celle de mai, à 206,75 euros.

La tonne de maïs, quant à elle, progressait de 1,50 euro sur l’échéance de janvier, à 176,25 euros, et sur celle de mars, à 178,25 euros.

Selon les opérateurs, le rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture (USDA) publié mardi, a apporté très peu d’éléments significatifs, si ce n’est une hausse surprise des exportations de blé russe, estimées à 36,5 millions de tonnes contre 35 millions le mois dernier.

Ces chiffres ont entraîné mécaniquement une baisse des prévisions d’exportations pour 2018-2019 des États-Unis (–700 000 tonnes) et de l’Union européenne (–1 Mt).

Au niveau mondial, le stock de blé fin de campagne s’affiche dorénavant à 268,10 millions de tonnes contre 266,71 estimés le mois dernier, et 279,94 millions de tonnes l’an passé.

Concernant le maïs, la principale information du rapport, souligne Alban Fontaine, analyste au cabinet Agritel, « est la hausse attendue de la production ukrainienne », réévaluée de 33,5 à 35 Mt, ce qui augmente les perspectives d’exportation pour le pays. Du coup, la production mondiale de maïs est revue en hausse de 1 million de tonnes à 1,09 milliard de tonnes.

Mercredi, le marché suivait un appel d’offres lancé par l’Égypte pour du blé.

La reprise d’une activité presque normale sur le Rhin, pénalisé ces derniers mois par la sécheresse et un niveau extrêmement bas, est aussi un élément positif pour les marchés d’exportation de céréales européennes.

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