Céréales États-Unis et Ukraine en veine

Blé, la baraka du marché américain

En fin de semaine dernière, le marché du blé américain atteignait pour la première fois en 18 mois l’Égypte. Au début de la semaine, il se portait encore bien à la clôture de Chicago. « Les gains de vendredi sont ainsi préservés alors que les semis de blé d’hiver restent en retard […] sous la moyenne de 85 % à date », indique Agritel.

Son homologue européen est moins dynamique. « La faiblesse des ventes européennes à l’exportation de blé tendre marque toujours les esprits avec un cumul de 5,2 Mt en retard de – 23,5 % par rapport aux 6,8 Mt exportées l’an passé à date », précise Agritel. Malgré la baisse de l’euro face au dollar, le contrat pour le blé à l’échéance de décembre 2018 sur Euronext est retombé sous les 200 €/t. Enfin, bien que les précipitations soient de retour, « il en faudra davantage pour rétablir des conditions de navigation favorables sur la Moselle et sur le Rhin », poursuit Agritel.

Maïs, l’Ukraine aidée par la Chine

« Malgré la pression de la récolte record ukrainienne, le contrat maïs d’Euronext d’ores et déjà sur ses plus bas du printemps dernier, parvient à préserver son support des 170 €/t sur janvier 2019 », annonce Agritel.

Grâce à la Chine, l’Ukraine pourrait saisir davantage de parts de marché ! L’ajustement des standards chinois en alimentation des volailles et des porcs avec une réduction de 1,5 % de protéines dans les rations pourrait avoir « un impact significatif sur la demande de soja qui viendrait à diminuer au profit du maïs [ukrainien], afin de conserver le même niveau d’énergie dans les aliments ».

Sur Euronext, vers 17h00, la tonne de blé perdait 1,50 € sur le contrat de décembre, à 199,00 €, et sur le celui de mars, à 202,50 €.

La tonne de maïs perdait cependant 0,75 € sur l’échéance de novembre, à 167,75 €, et restait inchangée sur celle de janvier, à 170,75 €.

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