Céréales Blé en légère baisse

Le blé, encouragé vendredi par la révision à la baisse de 1,1 million de tonnes (Mt) du stock mondial de blé pour la campagne de 2018-2019 par le ministère américain de l’Agriculture (USDA), est juste au-dessous du seuil de résistance de 205 €/t sur l’échéance de décembre.

La fermeté affichée à la fin de la semaine dernière « devra se confirmer avant d’aller, éventuellement, chercher le deuxième niveau de résistance affiché autour des 210 € la tonne sur Euronext », souligne Agritel.

Le Japon est aux achats

Sur la scène internationale, le Japon est aux achats pour environ 116 000 tonnes de blé meunier américain ou canadien, note Agritel.

Inter-Courtage signale « un ou deux bateaux de blé chargés à Kaliningrad, avec pour destination le Brésil » et « un bateau de 25 000 à 30 000 tonnes qui s’apprête à charger du maïs bulgare à destination du port français de La Pallice ».

« Le retour de la pluie et de la neige au Canada a très fortement ralenti les récoltes tandis que plus d’un quart des blés de printemps sont encore dans les champs », note par ailleurs le cabinet Tallage. Ce qui pourrait permettre aux blés américains d’en tirer profit à l’exportation.

« Faute de pouvoir ressortir rapidement les moissonneuses, ce sont plusieurs millions de tonnes de blé qui pourraient être déclassées en blé fourrager, ouvrant un peu plus la voie au blé des États-Unis », estime le cabinet d’analyse des marchés.

Production revue à la baisse en Argentine

Du côté de l’Argentine, la production de blé pourrait être revue en baisse de quelques centaines de milliers de tonnes, « ce qui apporterait un soutien supplémentaire pour les prix du blé », soutient Tallage.

Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé perdait 75 centimes sur l’échéance de décembre, à 204,00 €, et 50 centimes, à 207,00 €, sur le contrat de mars 2019.

En maïs, les cours étaient orientés à la baisse, sur des prises de bénéfices. Toutefois, « les ventes à l’export américain vont toujours bon train, et constituent le principal facteur de soutien des marchés », expose l’AGPM (Association générale des producteurs de maïs) dans sa note du 15 octobre.

« En Russie, les rendements faibles se confirment avec l’avancée des récoltes, poursuit l’AGPM. Au contraire en Ukraine, 40 % des surfaces sont récoltées et montrent de bonnes performances. Des problèmes de logistique sont d’ores et déjà signalés dans le pays. »

Également à 17h30, le maïs perdait 0,50 € la tonne sur l’échéance de novembre, à 173,75 €, et restait stable sur l’échéance de janvier 2019, à 176,75 €.

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