Céréales Le blé accuse une légère baisse
Les prix du blé commençaient la semaine sur une légère baisse, lundi, du fait des ajustements liés aux prix américains et aux signaux de rebond marqués par l’euro dans la matinée.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
« L’euro ne donne pas un gros élément de fermeté », commentait Gautier Le Molgat, responsable de l’analyse et de la recherche au cabinet Agritel.
En revanche, la mise en vente, annoncée par le gouvernement russe, d’un volume allant jusqu’à 1,5 million de tonnes de blé, seigle et orge fourragère sur le marché intérieur russe ou à l’exportation (provenant des réserves du fonds d’intervention russe, achetés entre 2008 et 2016) n’a pas eu de conséquences notables, selon Gautier Le Molgat.
« On s’attend à ce qu’ils fassent de très belles ventes, la question c’est : est-ce qu’ils vont honorer ce rythme d’exportations dans la campagne tout le temps ? Si la réponse est non, ça laissera de la place pour les origines européennes et pour les origines américaines. Le rouble s’est quand même apprécié depuis quelque temps face au dollar, donc l’écart de prix s’est réduit », a-t-il déclaré.
La principale nouvelle de la semaine pour les marchés reste le prochain rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture, qui doit paraître jeudi.
Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé perdait 75 centimes d’euro sur l’échéance de décembre, à 202,75 euros, et 50 centimes sur celle de mars, à 206,00 euros, dans un marché assez calme.
Le marché du maïs évoluait peu, la pression des moissons françaises, américaines et ukrainiennes bloquant toute tentative d’évolution en territoire positif.
Sur Euronext, il perdait 25 centimes d’euro sur l’échéance de novembre, à 174,00 euros, et également sur celle de janvier, à 176,25 euros.
[summary id = "10041"]
Pour accéder à l'ensembles nos offres :