Céréales Le blé à la baisse

L’euro poursuivait son repli face à la devise américaine, touchant un plus bas niveau depuis la mi-août, toujours affecté par les craintes autour du budget italien. Si cela avait pu rendre les origines européennes de blé plus attractives, celles-ci ne sont pas pour autant dopées. L’Union européenne accuse une baisse des volumes exportés de 32 % (3,95 Mt) par rapport à la même période l’an passé.

Au rayon des mauvaises nouvelles pour les producteurs de blé français, leurs craintes d’une perte de tout ou partie du marché algérien au profit des blés de la mer Noire risquent de se renforcer, à en croire le cabinet Inter-Courtage.

« En Russie, les délégations d’acheteurs de blé se succèdent, au premier rang desquels on trouve l’Algérie, dont la délégation a visité le Port de Novorossiïsk et Moscou la semaine dernière », indiquait le cabinet, soulignant que ce n’était pas la première fois que les Algériens testaient le blé russe. La Libye fait aussi partie des courtisans de la Russie auprès de qui elle souhaite acquérir 1 million de tonnes de blé tendre.

Du côté du maïs, Agritel rapporte que l’accord commercial entre les USA, le Mexique et le Canada (AEUMC) rassure les opérateurs.

Vers 17h20 sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,75 € sur l’échéance de décembre, à 200,50 €, et 0,50 € également sur celle de mars, à 203,50 €.

La tonne de maïs, en ce qui la concerne, perdait 25 centimes d’euro sur l’échéance de novembre, à 174,25 €, et sur celle de janvier, à 176,50 €.

[summary id = "10041"]