Bovins de boucherie Commerce calme, mais cours stables

Peu de changement dans les bonnes femelles blondes d’Aquitaine, charolaises ou les limousines de qualité bouchère, mais la tendance est néanmoins au plafonnement des prix. Les tarifs pratiqués des vaches R= sont homogènes sur l’ensemble des marchés et se situent entre 3,60 et 3,70 euros (ces tarifs sont les mêmes que l’an passé). Les vaches allaitantes bas de gamme (O+/R–) se commercialisent entre 3,50 et 3,55 €/kg de carcasse et les vaches très maigres se négocient entre 3,05 et 3,45 euros.

Dans le domaine des réformes laitières, le marché est à l’équilibre pour cette semaine ce qui empêche les abatteurs de peser sur les prix malgré une demande moins soutenue. Les bonnes vaches normandes ou montbéliardes plafonnent à 3,43 euros avec une valorisation moyenne dans les O= à 3,30 euros.

Pour les holsteins, le plafond se maintient entre 2,95 et 3 euros selon les abattoirs dans les bonnes vaches lourdes et viandées. La gamme est plus large dans les P en fonction du poids et de l’état de finition avec un impact de la sécheresse. Les P=/P+ de plus de 280 kg compris entre 2,75 et 2,85 euros. Les vaches maigres P– descendent entre 1,70 à 2,30 euros.

En jeunes bovins, les disponibilités sont réduites sur le marché intérieur, ce qui permet de maintenir les prix. La demande est peu soutenue en Italie qui reçoit de nouveau des JB polonais depuis la dévaluation de la livre turque. Le recul du prix des arrières inquiète les éleveurs. Les niveaux de prix sont sans évolution sur un marché où les prix de vente sont établis sur la base des cotations entrées abattoirs de la semaine précédente.

Les bons charolais U= se valorisent autour de 3,90 euros dans les abattoirs (cotation entrée abattoir Grand Ouest), soit 0,15 euro de moins que l’an passé. Les JB laitiers sont reconduits dans le sillage des laitières. Le P+/O– se vendent autour de 3,20 euros dans les abattoirs.

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