Bovins de boucherie Les laitières sous pression dans l’Ouest
La canicule fait fondre la demande et permet aux abatteurs de faire pression sur les prix. La qualité des réformes laitières est en forte baisse.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
La tendance à la baisse est surtout marquée sur le grand Ouest et sur les marchés où de gros acteurs ont un impact majeur. Les bonnes vaches prim’holsteins, normandes et montbéliardes lourdes et correctement finies résistent mieux à la pression que les P=.
Les bonnes prim’holsteins P+/O- se vendent entre 2,93 et 3,02 €. Les vaches plus communes P= sont valorisées entre 2,65 et 2,85 €. Les P-1 ou 2, qui sont peu demandées, sont vendues de 1,75 à 2,20 €, en fonction du poids.
La faiblesse de la consommation entraîne également un durcissement de la tendance pour les charolaises. Les cours sont péniblement reconduits, avec un tri plus sévère sur la finition. Les charolaises R de moins de 10 ans et de plus de 400 kg se négocient entre 3,55 et 3,70 €.
Les animaux d’entrée de gamme et les vaches âgées se vendent de 3,20 à 3,50 €. L’offre dans cette gamme de marchandise risque de grossir dans les semaines à venir, si la sécheresse perdure. Les acteurs de la filière sont même inquiets pour le commerce post-rentrée.
[summary id = "10041"]
Pour accéder à l'ensembles nos offres :