Céréales Le blé et le maïs européens profitent de la faiblesse de l’euro

Les céréales profitent de la baisse de l’euro, qui a poursuivi son repli mercredi, tombant en cours de séance au plus bas depuis la mi-novembre face au dollar, et depuis août face au yen, dans l’attente des comptes-rendus des dernières réunions monétaires de la Réserve fédérale américaine et de la Banque centrale européenne (BCE). La monnaie européenne est aussi pénalisée par la situation d’incertitude politique en Italie, selon un analyste de Forex.com.

Par ailleurs, les cours du blé américain ont évolué en forte hausse mardi en raison notamment du maintien des conditions sèches sur la zone de production de blés d’hiver HRW, qui freinent leur croissance, et les blés européens ont suivi le mouvement, indique ODA dans une note.

Pour Agritel, la situation des cultures en Russie encourage aussi les cours, avec un retard constaté sur les semis de printemps qui « hypothèque leur potentiel ». Ce facteur est d’autant plus important que l’an passé, la production record de 85 millions de tonnes en Russie était en grande partie liée à des rendements très bons en culture de printemps, ce qui ne sera pas le cas cette année, note Agritel.

Agritel prévoit le premier test chartiste de résistance, c’est-à-dire la possibilité d’un début de recul des cours du blé, aux alentours de 185-186 euros la tonne sur l’échéance de décembre d’Euronext.

Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 0,25 euro sur l’échéance de septembre, à 179,25 euros, et 0,50 euro sur celle de décembre, à 182,75 euros. À la même heure, la tonne de maïs progressait de 0,25 euro sur juin, à 168,75 euros, et de 0,50 euro sur août, à 171,50 euros.

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